A l'aurore, le cavalier posa sa question: "Ou` est la demeure de l'ami ?"
le ciel hestia...
le passager offrit a` l'obscurite' des sables le rameau de lumiere qu'il avait aux l'evres...
et en montrant du doigt un peuplier, il lui a dit:
avant d'arriver a' l'arbre
se trouve une ruelle boise'e plus vert que le songe de Dieu...
ou' l'amour est aussi beau que les plumes de la since'rite'
tu iras jusqu'au bout de cette ruelle qui e'mergera par-dela` l'adolescence...
puis tu tourneras vers la fleur de la solitude
a deux pas de la fleur...
tu t'arreteras au paid du jet d'eau immortel des mythes de la terre
et tu auras une peur transparente
dans l'intimite' flottante de l'espace, tu entendras un bruissement...
tu verras un enfant, perche' au-dessus d'un grand pin,
enlever un poussin du nid de la lumiere
et tu lui demanderas:
"Ou` est la demeure de l'ami ?"...
Sohrab Se'pehri...(Poète iranien)Labels: روزمره